– Et retour sur la terre –
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Petit, nomade, 5min par ci et 5min par là… le crochet, c’était LUI qu’il me fallait ces temps-ci.
A la condition de savoir le manier sans réfléchir si l’on veut qu’il déploie ses vertus apaisantes.
J’avais déjà balbutié mes premières rotations du poignet avec le bonnet du dragibus, (n°20 du billet), mais là, ça y est, c’est bon, je crois que je peux ENFIN dire que je sais à peu près crocheter (à défaut d’être à l’aise avec des aiguilles à tricoter).
Et puis comme j’avais grand besoin de revenir à des projets créatifs … disoooons… très égoïstes (c’est le mot), alors tout ça… et bien, héhé… c’est pour MOI !
Pour m’emmitoufler dans des petites laines bien chaudes de la tête aux pieds. En monochrome, car c’est comme ça que je préfère.
(avec plein de photos, histoire de faire croire que je n’ai pas chômé ces derniers mois)
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1- L’étole japonaise

Etole à fleurs dites “japonaises”, modèle issu du livre japonais “Motif Book vol. 4”, en alpaga tourbe et plumette anthracite (La Droguerie)

Cette étole est la plus répandue, je crois, chez les fondues du crochet … Une bloggeuse qui crochète doit avoir SON étole japonaise – genre… c’est comme une sorte de ticket d’entrée – , un bon vieux classique ;-) C’est l’effet que ça m’a donné en tout cas, ça m’a fait sourire, mais je suis tombée dans le panneau comme une bleue. Ben oui quoi… ?! Et puis cette étole, pour moi, elle avait la tête de l’emploi : celle du DEFI. 
Donc pour celles que ça intéresse, le modèle est issu du livre “Motif Book vol.4” (voir la couv’ ici )… Watt-mille unités-fleurs, toujours les mêmes, toutes bloquées et assemblées les unes aux autres à la fin (sacreµù%*^j”bing !!!!!!) …  avec les fils à rentrer, tout ça… ! (je sais, je sais… l’erreur de la débutante : j’aurais du assembler les fleurs au fur et à mesure, je me la suis déjà copiée 100 fois, merci).
Enfin tout ça, c’était tout de même bien agréable à crocheter. Au départ, j’avais les yeux rivés sur le diagramme, et puis au fil du temps, le défi était non plus de réaliser une fleur à l’aveugle, mais de la réaliser le plus vite possible, chrono en main, telle une gamine, pour savoir combien de temps je mettais pour en sortir une et ainsi battre mon record. Que voulez-vous ? :-) – et tout ça, si possible devant un truc bien noeud-noeud à la télé, histoire de lobotomiser l’esprit … C’est ainsi, seulement, que le plaisir atteint son point culminant… wouahou ! Ex-ta-ti-que !!!)
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2- Le Bonnet

Bonnet au crochet inspiré du modèle X-363 chez Drops Design – Garnstudio, en alpaga tourbe et plumette anthracite (La Droguerie)

Bonnet tout simple inspiré de ce modèle Drops Design. J’ai changé la bordure (les côtes sont devenues des mailles serrées), et comme il me restait une fleur d’étole en trop, je l’ai cousue sur le côté du bonnet.
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3- Les mitaines

Mitaines au crochet d’après ce tuto, (traduit par Petite Pimprenelle), en alpaga tourbe et plumette anthracite (La Droguerie)

Dans la famille “je tricote comme une déesse – et j’ai bon goût, ce qui ne gâche rien”, je vous présente Petite Pimprenelle (c’est elle que je cite aujourd’hui, mais j’ai encore d’autres références sous le coude). Ces petites mitaines, elle les a déjà crochetées en 2009,  puis elle nous a gentiment traduit le tuto qu’elle avait utilisé à ce moment-là.
Quelques petites modifs mineures toutefois : 1/ les deux bordures (côté “doigts” et côté “poignet”) sont “finies” en vaguelettes, 2/ je n’ai pas laissé de trou pour le pouce dans la couture d’assemblage (j’aime quand le pouce est bien recouvert) : j’ai juste cousu un petit point sur la bordure supérieure de la mitaine (côté “doigts”), pour séparer simplement le pouce des autres doigts.
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4- Les jambières

Modèle de jambières inspiré de celles du livre “Mon cours de Crochet” (Marion Madel), en alpaga tourbe et plumette anthracite (La Droguerie)

Je me suis basée sur le modèle de jambières du livre “Mon cours de Crochet” (M. Madel). Cette jambière est sensés apprendre le “point de côtes verticales” (leçon n°8). Sauf que ce point de côté vertical … heuuch… comment vous dire ? Il ne m’inspirait guère, disons qu’il me paraissait trop farfelu, pas vraiment à ma portée, pensant qu’il allait assez vite m’énerver. Alors j’ai crocheté les jambières à l’envers (la hauteur remplaçant la largeur), mais en “point de côtes horizontales” (leçon n°7), bien plus lisible et intuitif pour moi (une sorte de maille serrée hybride, piquée dans le brin arrière de la maille).
Hiiii… Prête pour toutouyouter !
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Tout ça porté, ça donne….

je suis sure que vous regrettez déjà la porte en bois :-)

Pour vous donner une idée… avec Mu, on avait commencé ce projet quasiment ensemble (je me demande même si je n’avais pas démarré l’étole avant toi ?), et je vous laisse admirer sa plus grande efficacité (billet en décembre) ! (surtout qu’elle a refait des tas de chouettes trucs depuis !)
Peut-être que … quand la robe granny sera devenue has-been, j’arriverai à trouver le temps d’en faire une ! Qui sait ?
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Allez, je ne désespère pas : après ces derniers mois quelques peu … “particuliers”, la machine redémarre doucement.
La MAC, les boutons, les tissus… ressortent tout juste de leur carton. Ca va revenir, à mon rythme, comme d’habitude :-)

A bientôt !